Le trop m'a.. isme
Publiée par Jean-François Feigna le Dimanche 1 juin 2025
Cf : définition de isme: concept le plus souvent idéologique...
Est-ce-que je maintiens dans le présent un concept idéologique sur un événement passé en m'accrochant au point de vue que j'ai défini voir figé sur l'événement ?
Et si ma guérison dépendais de guai-rire d'avoir raison ?
Changer de points de vue sans jugement sur le passé est possible et même souhaitable pour sortir du traumatisme.
Disons qu'il y a ce qui a été vécu et ce que j'en ai ressenti dans mon corps et qui même si cela a été tragique et douloureux, c'est ce qui a été. Point.
Peut-être que m'accrocher à avoir raison sur les jugements que j'y porte : c'est terrible, c'est la faute de l'autre, je n'aurai jamais dû, il n'aurait pas fallu, c'est horrible etc... Ne fait que me figer dans le "TROP", c'est trop d'émotions vécues, c'était insupportable.
La réaction de l'instant (figement) qui nous a choqué est une réponse du corps pour nous protéger d'une explosion du système nerveux et émotionnel. C'était "trop" intense pour être vecu en conscience.
C'est l'état de dissociation.
Résultat nous avons jugé l'événement et nous nous sommes souvent jugés en plus de notre réaction ou non réaction à la situation.
Le traumatisme ou trop m'a.. t-isme serait selon moi en cet instant, le résultat du figement ou cristallisation de mon point de vue sur l'événement passé. En maintenant ce point de vue et les jugements qui y sont associés, je maintiens le trauma dans le présent.
Je répète ensuite les situations de ma vie pour confirmer que j'ai raison dans ma vision du monde.
Nous n'avons ni tort ni raison nous avons figé un point de vue.
Croire que c'était "Trop", insupportable, invivable, ingerable.
La réalité c'est que nous avons survécu à l'événement. C'est donc que c'était tel que c'était, quel que soit le jugement que nous avons dessus.
Nous sommes vivants aujourd'hui en cet instant.
Je sens combien ce que je partage pourra faire réagir et croyez bien que je mesure mes mots.
Je n'ai pas échappé aux traumatisme dans ma vie et il n'y a pas d'échelle du malheur qui donnerai plus raison à celui qui a le plus souffert. Ce concours du plus "légitime" d'avoir souffert et qui cherche à avoir le plus raison ou droit me donne envie de vomir je vous assure. *
J'observe avec assez de dégoût et tristesse, les dégâts que cela crée sur les réseaux et entre communautés.
Notez également que je ne juge aucun positionnement, vous êtes libre de croire que vous avez raison à propos de ce que vous voulez.
Je partage simplement ma vision qui est une invitation à se rendre libre du passé pour se créer une vie différente.
De nombreuses techniques invitent au mouvement physique pour se libérer des traumas, je vous y invite en même temps qu'à effectuer un mouvement "psychique" sur votre point de vue du passé et du trop m'a...
Dans la nature, lorsqu'un danger a figé les réactions physiques d'un animal pour sa survie et que le danger passe, il se secoue, s'ébroue afin de reprendre sa route. Il ne reste pas figé dans le passé.
Et s'il était temps de se secouer un peu pour lâcher nos points de vue figés dans le passé afin de reprendre notre route ?
Celle d'une plus grande Conscience en action, en mouvement vers notre joie ❤️.
Aujourd'hui je peux rire et guai-rire d'avoir raison car j'accepte de me voir en vérité.
J'ai cru trop longtemps que ces croyances m'appartenais et je découvre joyeusement qu'à chaque fois que j'en libère une, c'est l'enfant en moi, La Conscience, qui redevient libre de ce qu'il/elle savait, de ce qu'il/elle sait au-delà de toute croyance.
L'Âme-agit du vivant ✨.
Changez vos croyances et vous changerez de vie. 😉
Chaleureusement
Jean François Feigna